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Des correspondances sauvées in extremis

Chère Madame, j’ai terminé le livre !
Alors voici mes modestes observations : ce livre devient de plus en plus plaisant au fur et à mesure et il nous tarde de savoir comment cela se termine mais frustration ! Pour moi, il manque un ultime chapitre écrit par l’auteur, car nous comprenons bien qu’il n’est pas mort à la guerre puisqu’une lettre de 1953 adressée à ses enfants et petits-enfants prouve qu’il est en vie ! Ultime chapitre où nous aurions pu savoir succinctement les conditions de son retour à la vie civile, ses joies, ses peines et son décès.
Ce monsieur était une belle personne et dévouée pour le devoir de mémoire ! donc la publication de ses lettres lui rend hommage et j’imagine que pour cette fin de commémoration de centenaire vous aurez à cœur de le remettre dans la lumière.
Mais j’ai découvert un aspect de la guerre côté logistique et une foule de détails intéressants sur la vie à l’arrière, sujet trop rarement traité !
Bonne soirée, bien amicalement,
Didier H.

Bonjour Madame Hippolyte,
Je vous écris ce petit message à propos de votre livre « Ma chère Marie-Thérèse ». Je vous l’ai en effet acheté avant-hier à la médiathèque de Pornichet et vous nous l’avez gentiment dédicacé à ma sœur Marie et à moi.
Je souhaite juste vous raconter qu’en rentrant à la maison j’ai voulu feuilleter l’ouvrage et je l’ai ouvert au hasard page 167 : en mai 1916, Monsieur Hippolyte arrive à Toul, Nancy et visite la ville. Or, je suis née à Nancy, y ai vécu mon enfance et ma jeunesse, ainsi tout m’est familier dans cette page et les suivantes, les monuments, les noms des villes et villages alentours et même certaines impressions ressenties.
Et puis j’ai vu aussi qu’il était ensuite allé en Franche-Comté, berceau de ma famille maternelle, en Alsace, berceau de ma famille paternelle, encore des lieux familiers.
Quelle coïncidence et je suis heureuse de passer ainsi le centenaire de la fin de cette guerre dans le souvenir vivant de nos grands-pères et de nos grands-mères.
Encore bravo, et merci pour cet énorme travail de mémoire !
Amicalement,
Agnès Z.

Bonjour Madame Hippolyte,
Je reviens vers vous, venant d’achever la lecture de « Ma chère Marie-Thérèse ». Je souhaite partager avec vous quelques impressions. Et tout d’abord concernant votre travail très impressionnant ! Cela a dû vous prendre des mois, des années pour tout déchiffrer, comprendre, ordonner, rechercher les liens entre les personnes, effectuer le travail de frappe !
J’ai trouvé l’introduction bien faite et très utile pour aborder l’ouvrage, par exemple on comprendra en lisant les lettres que lorsqu’il passe si souvent du coq à l’âne, c’est sans doute pour pouvoir en écrire le plus possible !
Par contre, je me permets une seule remarque, en souhaitant qu’elle ne vous froisse pas : je crois que j’aurais hésité à utiliser, cent ans après, l’adjectif « boche ». Page 10 : « il se scandalise des dévastations boches » ou peut-être l’aurais-je mis entre guillemets comme si c’était Georges qui s’exprimait ?
Une chose m’a frappée, c’est la quasi-similitude de la façon de parler de Georges avec notre façon actuelle, (du moins la mienne ?) et cela rend les personnages très proches. C’est vrai qu’il n’y a que trois ou quatre générations d’écart, mais je me serais attendue à plus de différences de vocabulaire, de ton, d’éloquence. Il s’agit le plus souvent d’échanges familiaux, c’est peut-être pour cela que l’on croirait s’entendre parler aujourd’hui. J’ai été amusée de retrouver certains mots un peu familiers ou argotiques que j’utilisais, plutôt dans mon enfance ou ma jeunesse que maintenant, tels que « rouscailler », la « mangeaille » ou d’autres encore.
J’ai trouvé très belle la constance avec laquelle le couple s’écrivait, quels que soient les circonstances, les kilomètres et la durée de l’éloignement.
Que de difficultés pour communiquer alors, et maintenant il suffit d’allumer un ordinateur ou un téléphone !
J’ai été émue par certaines lettres comme celle de Germaine (p 347). Pour le lecteur c’est un peu comme un personnage-fantôme qui, après que l’on se soit longtemps inquiété pour lui, apparaît enfin à la lumière.
La plus émouvante lettre pour moi aura été celle de Léon relatant la très éprouvante journée au cours de laquelle il s’est rendu sur la sépulture de son fils Fernand.
J’ai bien aimé sinon les descriptions que fait Georges des lieux qu’il visite (et bien sûr de ceux qui me sont familiers dans l’Est : Lorraine, Alsace, Franche-Comté !…), les noms des fleurs et des arbres, j’y ai d’ailleurs retrouvé, car je l’avais oubliée, une jolie fleur très parfumée que nous cueillions dans les forêts quand j’étais petite, le « daphné » ou « bois-joli ».
Et puis j’ai découvert (et testé !) page 201 la recette lorraine des asperges aux lardons, et comme les « indigènes » j’ai rajouté de la crème !
Tout cela m’aura aussi rapprochée de mes deux grands-pères qui ont « fait » eux aussi 14/18 : Georges, encore un, et Auguste.
Et pour finir, une question ! Savez-vous quelle a été la « belle émotion » procurée à Georges par le « vieil Alsacien charmant » et qu’il a dû raconter « plus tard » à Marie-Thérèse ? (page 429).
Maintenant, je mets précieusement le livre de côté en attendant de le transmettre à ma sœur d’Alsace, à qui vous l’avez également dédicacé.
Avec encore tous mes remerciements, bien cordialement,
Agnès Z.

Le Cabaret Rouge en juin juillet 1915
Les tours du Mont-Saint-Éloi en septembre 1915
Carency après le 9 mai 1915

Je profite de l’occasion des vœux pour féliciter Sylvie pour son livre Ma chère Marie-Thérèse. Ce journal m’a beaucoup marqué par son authenticité, rien n’est enjolivé ni au contraire assombri, il y a parfois des moments de bonheur ou tout au moins de rémission.
Et puis j’ai été content de lire ces lieux qui ont hébergé mon enfance comme Angres, Liévin, Notre-Dame-de-Lorette et aussi un lieu inconnu dans l’est avec des paysages grandioses.
Vous savez comme j’avais aimé déjà Les jeudis muets, un peu aussi à cause de Dieppe et Pornichet, cette fois-ci ça se confirme, merci d’avoir écrit ces livres !
Tous mes souhaits à vous aussi pour cette nouvelle année !
Patrick

L’Ossuaire de Douaumont

Bonjour Madame,
J’ai bien reçu votre ouvrage et je l’ai déjà dévoré. Il est très intéressant, prenant et émouvant. J’y ai relevé des points communs entre ce qu’ont vécu votre grand-père et son frère et le mien qui n’est pas revenu de Verdun. Il décrit bien les angoisses des familles qui subissent l’isolement. L’ouvrage permet d’approcher avec beaucoup d’humanité l’histoire terrible de ce conflit.
Vous avez réalisé un véritable travail de mémoire. Je vous remercie de faire perdurer la mémoire de nos combattants de la liberté. Nous partageons la même ambition : être des passeurs de mémoire. À nous le souvenir, à eux l’immortalité !
Recevez madame mes sincères salutations.
André V.