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Les jeudis muets, Moi, Fina, enfant du divorce

Le comité de lecture a été intéressé par l’actualité de votre témoignage, et aussi par sa charge émotionnelle.
Le point de vue de cette petite fille est restitué avec naturel, et témoigne de son enfermement psychologique.
Le personnage de la mère est très intéressant. Cette femme est à la fois un despote, une manipulatrice et une femme profondément blessée et frustrée.
Par ailleurs, les passages et commentaires de l’auteur en langage paysan apportent une note d’humour et de distance à cette histoire familiale lourde. Ils interviennent comme des voix off.
L’avenir de cet ouvrage sera une belle aventure littéraire et humaine.
Madame D.

Fina tu n’as pas perdu ton temps
Quand les jeudis flottaient, muets, en cachette…
Puisque Sylvie est née dans la prose,
Avec des mots qui osent,
Des mots qui posent les maux,
Dans une écriture si légère,
Si entière…
Née de ton histoire pardonnée,
Comme un exutoire de transparence,
Qui contraste avec l’oppression de ton enfance…
Pour une victoire au-delà des apparences
Où tu n’as plus à chercher ta voie,
Puisqu’elle s’écrit en toi…
Et si je te tutoie,
C’est parce qu’il y a un peu de toi en moi.
Feelblow

Bonsoir Sylvie,
Votre livre m’a accompagné de nombreuses soirées alors que nous faisions un tour de France après notre départ de Piriac. Je le lisais le soir et j’attendais de le poursuivre avec beaucoup d’impatience et d’intérêt.
Votre témoignage est émouvant et montre la force de caractère dont vous avez fait preuve durant tant d’années. Comme nous avons le même âge ou presque (je suis né en 1949), je faisais un parallèle permanent entre votre situation et la mienne au même moment. Je peux considérer que j’ai eu une chance inouïe d’avoir eu une jeunesse passée dans des conditions extraordinaires (Afrique et Asie), alors qu’aux mêmes dates vous souffriez de la situation que vous décrivez avec tant de clarté. De mon côté, j’ai eu parfois à supporter les violences physiques de mon père qui nous corrigeait sans retenue. Là aussi il faudrait en écrire un livre. Aujourd’hui, il aurait peut-être affaire aux services sociaux. Mais il croyait sans doute bien faire.
En tout cas, merci encore pour ce récit que ma femme est en train de lire.
Bien amicalement.
Jean-Luc M.

Bonjour Sylvie,
Votre livre, le premier si j’ai bien compris, est une pure merveille. Vous maniez la langue française aussi bien qu’un universitaire spécialiste de la langue de Racine et Corneille, ou qu’un philosophe spécialiste des relations entre l’homme, sa pensée et sa vie.
Longtemps, j’ai cru que vous aviez fait hypokhâgne et khâgne pour ensuite enseigner le français. Votre maîtrise de la pensée est étonnante car vous arrivez à traduire les choses vues et ressenties de façon remarquable, précise, expressive, imagée, dense, avec une lucidité dans l’analyse époustouflante.
Si vous aviez souhaité faire des études supérieures pour devenir prof de fac, vous auriez forcément réussi à atteindre votre objectif.
Bravo, vous avez réussi une belle performance, et, si j’étais membre du jury, je vous proposerais pour le prix Goncourt.
Au départ, « j’ai craint de souffrir », car faire souffrir un enfant me révolte toujours, mais j’ai voulu vous lire, durant nos trois semaines passées en Normandie en août. Permettez-moi de citer quelques-unes de vos lignes que j’ai particulièrement aimées :
– p 328 : Un ami comparable à l’océan : on n’en atteint pas la limite. (J’aurais envie d’écrire cela aussi à propos de ma femme).
– p 332 : Elle ne fleurit pas les tombes du cimetière de l’oubli.
– p 369 : La remémoration partielle d’émotions salutaires assure la continuité de ce bonheur, même en l’absence de celui-ci.
Mais je pourrais en citer mille autres.
Seize années d’une jeunesse gâchée par « une maman en souffrance » elle aussi, c’est dur, mais, reporter sa souffrance sur ses trois filles en se vengeant de son ex-mari sur ses propres enfants, pour moi, c’est un crime.
Quand je songe à la belle jeunesse que j’ai eue, avec des parents aimants, avec des beaux voyages sur la Côte d’Azur dans la propriété de ma grand-mère, avec nos vacances au bord de la mer en Normandie dans la maison de vacances de mes parents… plus je vous lisais, plus je souffrais.
Je suis bien né, comme vos enfants et petits-enfants, comme nos enfants et petits-enfants. On ne s’en rend pas toujours compte, car le bonheur paraît alors être une chose toute naturelle et normale.
Vous avez su vous en sortir, vous avez toujours été positive et confiante, c’est cela qui vous a sauvée.
Et puis, si j’ose me permettre une expression ou impression, vous êtes tombée sur une perle. Je veux parler de Michel, bien sûr, comme moi avec ma Michelle.
Bien amicalement,
Jean-Pierre

J’ai lu votre livre durant mes vacances. Je vous avoue l’avoir reposé plusieurs fois en en choisissant un autre, un peu hésitant avant de l’entamer. Bien mal m’en a pris.
Quand je me suis plongé dedans, je n’ai eu de cesse que de le terminer. Vous écrivez très bien et ce que vous racontez de votre histoire est précieux pour rappeler ce que peuvent vivre, encore aujourd’hui, des enfants. Merci de m’avoir fait lire ce témoignage.
Il y a bien un aspect que j’aurais voulu présenter : le véritable travail ethnologique que vous faites sur le mode de vie de vos grands-parents maternels. Mais ce n’est pas cela que j’ai voulu prioriser.
En vous écrivant ce courriel, il y a plusieurs scènes qui me reviennent en mémoire : les échanges en patois avec vos grands-parents maternels, la froideur de vos grands-parents paternels, la période où vous travaillez dans la blanchisserie de votre père, les retrouvailles avec votre mère et bien d’autres encore. Comme quoi ce livre m’a marqué.
Sincèrement,
J. T.

Tout d’abord (et avec bien du retard) merci pour votre livre que je retrouve avec plaisir chaque soir. Je n’avance pas aussi vite que je le voudrais, ayant comme chacun d’entre nous une vie bien remplie. Je n’en suis (à regret) qu’à la page 149. Je vais enfin pouvoir le terminer durant mes vacances, d’ici une semaine.
Je retrouve au fil des pages un univers que j’ai un peu connu, avec nostalgie et émotion : celui de mes grands-parents un peu rustauds, mais profondément humains et simples, sans le sou, mais aimant partager le peu dont ils disposent, parfois maladroits, mais ayant toujours la volonté de bien faire et l’envie de transmettre des valeurs universelles.
J’aime votre façon d’évoquer la lecture comme salvatrice dans une période si difficile de votre vie. Je le pense aussi, tout comme l’écriture d’ailleurs, car si lire apporte la connaissance, l’ouverture sur le monde et le meilleur moyen de s’évader vers d’autres univers, l’écriture permet, quant à elle, de se canaliser, d’en apprendre sur soi-même et enfin, dans votre cas, de faire avancer d’autres personnes à leur tour en la transmettant.
J’ai commencé l’écriture de nombreux livres, mais je n’en ai terminé aucun ! Il faut croire que l’heure n’est pas encore venue ou que le courage me fait défaut.
Je n’hésiterai pas à revenir vers vous quand j’aurai terminé votre livre et à aller découvrir ce site dont vous m’avez parlé.
Nathalie S.

Une maman, un papa, trois filles… la vie de famille, quoi ! Ça aurait pu être sensationnel ! Malheureusement, c’est la dislocation ! Pourquoi ? Comment ? Des moins, des gens, des rêves qui disparaissent. Pourquoi ? Ça arrive souvent ! Ce récit, je l’ai lu sans m’arrêter. Témoignage terrible et fabuleux ! Mais la vie a continué…
Lecture facile, pleine d’humour et de poésie malgré le vécu de l’auteur. C’est une grande réflexion sur la vie de famille : à méditer.
AA38 Michel

Colis bien arrivé. – Stop.
Lecture immédiate. – Stop.
Ma lecture est terminée depuis hier soir. Quelle habileté à manier la plume ! La lecture est facile et on a envie de connaître la suite, même si c’est un « dur » vécu, c’est ta réalité.
Yvonne T.

Super ton livre ! Je le dévore depuis ce matin. On s’y laisse prendre. Comment fais-tu ? Tu as dû travailler d’arrache-pied. J’aime beaucoup le style.
En tout cas, bravo pour l’écriture et aussi la trajectoire de vie. Malgré les difficultés, tu as su décrypter le moindre signe qui pouvait te faire avancer et grandir. Malgré toutes les souffrances qu’elle t’a fait subir, tu peux être fière d’avoir accompagné ta maman dans ses vieux jours. Comme quoi l’amour est le plus fort.
Merci Sylvie pour cette belle leçon de vie. Chacun essaie de faire pour le mieux, ce n’est pas toujours facile. Je pense qu’aujourd’hui, la communication, l’expression des ressentis se font plus facilement dans les couples. Quoique… des divorces, il y en a de plus en plus, on essaie peut-être plus de ménager les enfants si les parents sont de bonne volonté.
Essayons d’être de bonnes mères, de bonnes mères et belles-mères, de bonnes grands-mères !
Anne-Marie A.

Bonjour à tous, bonjour Sylvie,
Merci pour Les jeudis muets que j’ai lu avec intérêt : description du monde paysan, des parcours de vie de vos parents et de vous et vos sœurs, de votre histoire d’enfant malmenée, de votre longue reconstruction (j’ai beaucoup aimé certains de vos mots simples et parlants comme « personnalité estropiée, vide,… »), du pardon et de la vie qui gagne, du divorce de vos parents et du fonctionnement de la justice d’autrefois qui ne semble pas beaucoup avoir changé !
Voici mes quelques réflexions et pistes de lecture pour aller plus loin sur ce thème :
Il est clair que l’intérêt des enfants est mal défendu, et qu’il faut soutenir tous les projets et les associations (dont je fais partie) qui veulent mieux le défendre. Chaque année il y a environ 150 000 séparations et donc 300 000 enfants concernés. Les conflits et l’aliénation parentale sont un fléau de masse, et comme d’habitude il n’est même pas reconnu par notre justice et la majorité de nos juges (début de reconnaissance avec un arrêt de 2013 de la Cour de cassation), alors que d’autres pays ont déjà mis en œuvre des mesures pour le détecter et le combattre ! Votre livre est donc un témoignage important et il a un bel avenir !
Notre justice n’est pas incompétente, elle est surtout débordée et sous-dimensionnée, et donc se couvre en continuant très fréquemment de juger vite, juge mal, fait à priori la mère comme parent de référence !
Mon histoire personnelle (divorce difficile) et celle de collègues et d’amis me font hélas penser que le monde paysan de nos parents fut un monde très dur où les enfants (et plus tard les petits-enfants recevaient moins d’amour, de temps et de patience que les enfants d’aujourd’hui. Vive le progrès ! Qu’en pensez-vous ?
Jolie question : Qu’est-ce que l’amour et qu’est-il aujourd’hui ?
Pour moi, aimer c’est donner et aider à grandir. C’est donner de la chaleur, de la douceur, de la sécurité, de l’attention. Donner de l’écoute, de la compréhension, des conseils, donner de son temps.
C’est aussi donner un cadre, des limites, un exemple, une ouverture, une stimulation sur le monde. C’est surtout ne rien exiger ni attendre en retour, l’amour intéressé ou conditionnel n’est pas l’amour.
Si l’amour c’est tout ça, il est clair que pour en donner, il faut déjà en avoir pour soi et avoir le temps, la force et les capacités pour en donner. Voilà pourquoi je pense que les enfants d’aujourd’hui reçoivent plutôt plus d’amour que ceux d’hier.
L’amour est un capital que l’on reçoit enfant. Il est dur ensuite de rattraper le temps perdu. Mais on peut apprendre à s’aimer et à aimer à tout âge.
Surtout ne ratez pas les livres de Christel Petitcollin, en particulier Les enfants de manipulateurs, car depuis 20 ans, elle étudie ce phénomène d’aliénation parentale, ses acteurs, et comment le combattre.
Pour rêver à une humanité adulte et épanouie, il y a aussi de beaux livres de Paule Salomon : Les hommes se transforment, La sainte folie du couple, Bienheureuse infidélité,
Il faut aussi voir et faire connaître le film « Oui mais », avec Gérard Jugnot qui est un psychanalyste qui aide une jeune femme de 17 ans à se libérer d’une mère qui ne sait que mentir, jouer la victime et culpabiliser.
À vous tous, n’hésitez pas à nous faire partager vos lectures et expériences !
Bien cordialement,
Alain P.

Ce témoignage très poignant nous entraîne dans la descente progressive et inexorable d’une mère lorsque la réalité de la vie ne correspond pas à ce qu’elle avait bien pu rêver en épousant un ingénieur.
Une écriture qui demande du courage, du tact, de la mémoire et un talent certain.
Emmanuel A.

Je viens de lire votre livre.
Tout d’abord, il est très bien écrit, bravo. Ensuite il est dur et poignant.
Je suis un papa privé de ses deux enfants et à qui la justice a refusé par deux fois la résidence alternée. Mes enfants ne sont pas maltraités par leur maman, mais elle a juré que je n’aurai plus le droit de les élever et de les aimer au quotidien comme un vrai papa.
Que des personnes puissent après une séparation s’enfermer dans la haine tenace est une chose, mais ce qui est révoltant tant dans votre histoire que malheureusement trop souvent encore de nos jours, c’est que la société et ses institutions (notamment les JAF) ne s’y opposent pas, au contraire. Pour le malheur des enfants.
Merci beaucoup pour votre soutien et continuez à écrire sur ce sujet ou sur d’autres : vous avez du talent !
Vincent.

Chère Sylvie, j’ai été extrêmement touchée par le récit de ta jeunesse. Je suis restée souvent sur des interrogations : comment peut-on vivre une enfance aussi dramatique sans avoir au cœur un sentiment de rancœur ? C’est là toute la beauté d’un cœur humain qui a su au fil des années faire la lumière dans un pardon profond et une remise en cause de chacun des adultes qui avait provoqué cet état.
L’approche que tu as toujours voulu avec ta mère est un témoignage que l’amour est plus fort que la haine et qu’une mère, quelle qu’elle soit, reste un lien privilégié pour l’enfant.
Je veux aussi souligner la volonté qui était la tienne de ne pas reproduire ce calvaire, mais de donner à tes enfants ce qu’ils ont le droit d’attendre d’une mère que toi-même aurais voulu recevoir.
Merci aussi de t’être appuyée sur des personnes de ton entourage pour discerner le vrai du faux, de pas avoir voulu tout résoudre par toi seule. C’est vraiment un hommage que je veux te rendre et un appel à tous ceux qui auront la force de te lire de ne jamais désespérer, ce qui est trop vite fait dans notre monde d’aujourd’hui.
Nicole L.

À cause de toi, je n’ai pas dormi ! J’ai lu toute la nuit.
J’ai été embarquée dans ton histoire, je l’ai lue d’une traite, je la relirai une nouvelle fois plus lentement pour m’en imprégner.
Jacqueline L.

J’ai reçu le livre hier, j’ai commencé à le lire, j’ai été interrompue par ma petite-fille (la chipie) qui n’a dormi qu’une heure l’après-midi… Je compte reprendre ce soir. J’étais loin de me douter que tu avais vécu une enfance si dure. Le patois utilisé par tes grands-parents ressemble assez au picard, aussi, je n’ai même pas besoin de la traduction.
Cela me touche d’autant plus qu’ayant vécu un divorce, je pense avoir toujours essayé, malgré les conflits, de faire en sorte qu’ils gardent de leur père une image positive. Ai-je réussi ? Maintenant, je me pose des questions.
Maryse V.

Je viens de terminer votre livre et je voulais vous remercier pour ce beau témoignage et cette réflexion que vous menez sur les familles désunies.
On se rend bien compte à vous lire le poids de souffrance que vous avez supporté par le luxe de détails et les mots que vous utilisez que l’on trouve bien dans le dictionnaire mais que peu de personnes emploient maintenant. Pour cela il y a du Balzac dans votre façon d’écrire ! On voit bien que la lecture vous a donné une carapace capable de vous protéger un minimum. Vous avez été profondément marquée, tout de même, pour en écrire un tel livre des dizaines d’années après être sortie de l’enfer que votre maman vous a offert ! J’ai du mal à comprendre comment une personne peut devenir si enragée contre ses propres enfants au point de vouloir les utiliser dans son désir de vengeance. C’est incompréhensible.
Par contre, votre volonté de ne pas rompre avec votre mère au point d’avoir réussi à vous réconcilier avec elle sur la fin de sa vie est un bel acte de charité et a, sans nul doute, facilité votre propre construction et votre apaisement. C’est très beau ! Félicitations ! C’est un bel exemple pour nous tous, à commencer par vos propres enfants.
Voilà, sinon encore bravo et félicitations pour votre courage. Votre témoignage est capital pour nous les pères qui sommes injustement rejetés à la demande de la mère et avec la bénédiction de la Justice.
Une femme qui défend son père contre sa mère avec autant de justesse ! Merci de tout cœur. Superbe témoignage !
Pourquoi tant de haine, je n’arrive pas à comprendre !
Patrick

L’auteur fait le récit de sa vie « d’enfant du divorce ».
Elle nous livre courageusement son vécu, avec une analyse de ses émotions, ses sentiments et ses questionnements autour de toute cette violence, cette manipulation !
La lecture est facile et nous sommes entraînés dans cet univers qui nous touche et nous interpelle.
A lire et à relire.
Nikita

Un livre très bien écrit sur le sujet douloureux d’une enfance gâchée par une mère qui après une séparation, s’est enfermée dans la haine et la vengeance contre son ancien mari, au point de ne plus voir dans ses filles qu’un moyen de l’atteindre. Ce témoignage se passe au milieu du siècle dernier, il demeure malheureusement d’actualité : des féministes authentiques comme Évelyne Sullerot ou Élisabeth Badinter ont eu beau dénoncer le traitement inégalitaire des pères par la justice aux affaires familiales, dès lors qu’il y a conflit après une séparation, l’intérêt des enfants à vivre avec leurs deux parents ne prime toujours pas sur d’autres considérations.
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